Les banques centrales changent de cap. La Fed, la BCE et la BoE sont toutes devenues plus accommodantes à l'approche de la fin de l'année 2025, et des baisses de taux sont désormais largement attendues. L'inflation refroidit lentement mais sûrement, et les rendements des obligations diminuent. Sur le papier, cela devrait être une situation idéale pour les actions à durée courte : les secteurs financiers, de l'énergie et défensifs qui reposent sur des flux de trésorerie à court terme plutôt que sur des histoires de croissance à long terme.
Le décor est planté : l’inflation se rapproche enfin des objectifs des banques centrales (le PCE de base américain était d’environ 2,1 % en avril), et les grandes banques centrales évoquent désormais des baisses de taux. La Fed a maintenu ses taux en juin 2025 mais a tout de même prévu deux réductions d’un quart de point cette année.
La flambée des prix du pétrole au début de l’année 2025 a fait des coûts de l’énergie un facteur majeur de la hausse de l’inflation. Les attentes élevées des ménages américains en matière d’inflation ont conduit les investisseurs à utiliser le pétrole comme stratégie de protection contre l’inflation. Le marché pétrolier joue désormais un rôle clé dans la détermination des taux d’inflation, de la valeur du dollar et du sentiment général du marché.
Après deux années de hausses rapides des taux d’intérêt, les banques centrales changent enfin de cap. En 2025, la Banque centrale européenne (BCE) a déjà réduit son taux directeur de près de 4 % à environ 2 %. La Réserve fédérale américaine (Fed) a également relâché la pression, procédant à une première baisse de 0,25 % après un pic plus élevé et signalant d’autres réductions d’ici la fin de l’année. Même la Banque d’Angleterre (BoE) a commencé à abaisser ses taux.
Après deux longues années de hausses de taux, la tendance s’est enfin inversée. La Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) ont commencé à abaisser leurs taux d’intérêt, assouplissant des conditions financières qui se resserraient depuis 2022. Mais voici le rebondissement : les marchés des deux côtés de l’Atlantique ne réagissent pas de la même manière.